top of page

Alexandre Da Rocha: premier entraîneur-chef de l’équipe féminine de futsal du Canada !

Dernière mise à jour : 9 févr.

C’est un pas de géant pour le sport canadien. Alexandre Da Rocha, figure emblématique du futsal au Québec, vient d’être nommé premier entraîneur-chef de l’équipe nationale féminine de futsal du Canada. Une décision symbolique alors que le pays s’apprête à disputer le tout premier Championnat féminin de futsal de la Concacaf en avril 2025, avec une qualification pour la Coupe du Monde féminine de la FIFA 2026 en ligne de mire.

« C’est un honneur immense, mais aussi une responsabilité énorme. Nous partons de zéro, mais avec une ambition sans limite », a déclaré Da Rocha, dont la carrière de 25 ans en soccer et futsal fait de lui un choix évident pour piloter ce projet révolutionnaire.


Da Rocha : un parcours en or pour un défi inédit

À 49 ans, Alexandre Da Rocha incarne la quintessence de l’expertise canadienne en futsal. Retour sur son parcours :

  • Depuis 2019 : Entraîneur adjoint de l’équipe masculine de futsal du Canada, contribuant à leur 6e place historique au Championnat Concacaf 2021.

  • 1997-2012 : Architecte des équipes provinciales de futsal du Québec, formant une génération de talents.

  • 2014-2020 : Directeur sportif du Xtreme Futsal Club (Montréal), tout en pilotant les équipes féminines québécoises de futsal.

  • Analyste TV sur RDS depuis 2012, décryptant Coupes du Monde de soccer et futsal avec pédagogie.


Le saviez-vous ?

  • Da Rocha a dirigé l’équipe canadienne féminine aux Jeux de la FISU 2018, où le Canada a terminé 4e, battu en demi-finale par le Brésil.

  • Il est l’un des seuls entraîneurs au monde à avoir coaché en W-League (soccer féminin), en futsal masculin et féminin.


Pourquoi cette nomination change la donne ?

Le Canada n’a jamais aligné d’équipe féminine de futsal en compétition internationale. Un retard criant pour une nation classée 9e mondiale en soccer féminin, mais absente des radars en futsal. La création de cette sélection répond à une demande croissante :

  • +300% d’augmentation des licenciées en futsal féminin au Canada depuis 2020.

  • Une stratégie fédérale pour développer les sports indoor, boostée par le succès du hockey sur glace et du basketball.

  • Une volonté politique : Le Canada vise l’organisation de la Coupe du Monde féminine de futsal 2030, selon des sources proches de Canada Soccer.

« Nous ne voulons pas juste participer, nous voulons gagner. La nomination d’Alexandre est un signal fort », affirme Mathieu Chamberland, chef des opérations de Canada Soccer.


Le défi du championnat concacaf 2025 : un baptême du feu

En avril, Da Rocha et ses joueuses affronteront les géantes de la Concacaf :

  • États-Unis, favorites avec leur ligue professionnelle (National Futsal League) lancée en 2023.

  • Mexique, double champion de la Concacaf masculine.

  • Costa Rica, finaliste de la première édition masculine en 2021.

Enjeu : Les 2 premières équipes se qualifient pour la Coupe du Monde 2026. Un objectif réaliste ? « Avec les bonnes joueuses, tout est possible », martèle Da Rocha.


Qui sont les futures stars du futsal canadien ?

La sélection se construira autour d’un mélange de :

  • Joueuses de soccer reconverties : Comme Jordyn Huitema (OL Reign), qui a pratiqué le futsal adolescente.

  • Spécialistes locales : Sarah-Maude Labonté, MVP du Championnat canadien de futsal 2024 (Xtreme Montréal).

  • Jeunes espoirs : Olivia Smith, 19 ans, vedette du soccer U20, déjà repérée pour son agilité en petit espace.

Le modèle à suivre : Le Brésil, où 70% des joueuses de soccer professionnelles ont un passé en futsal.


Futsal vs Soccer : pourquoi cette double casquette est cruciale

Le futsal, souvent vu comme un « laboratoire technique », forge des joueuses agiles, rapides en décision et solides mentalement. Preuves à l’appui :

  • Statistique FIFA : Les nations dominantes en soccer féminin (États-Unis, Espagne, Brésil) ont toutes des ligues professionnelles de futsal actives.

  • Exemple : Marta, légende brésilienne, a attribué son dribble légendaire à ses années de futsal.

« Au Québec, 80% de nos jeunes joueuses font les deux sports. C’est une richesse », souligne Da Rocha, qui compte mixer les profils.


Les obstacles à surmonter

Pas de miracle sans challenges :

  • Manque d’infrastructures : Seulement 12 salles au Canada répondent aux normes FIFA pour le futsal.

  • Concurrence avec le hockey : 90% des budgets sportifs provinciaux vont au hockey.

  • Visibilité médiatique : Aucun match de futsal diffusé en direct à la télévision canadienne en 2024.

« Nous devons créer des héros nationaux, insiste Da Rocha. Si on qualifie le Canada pour le Mondial, tout changera. »


Le Futsal en Chiffres au Canada

  • Licenciées féminines : 8 500 (2024) vs 1 200 (2019).

  • Budget alloué : 2,5 millions CAD en 2025 (vs 500 000 CAD en 2020).

  • Objectif : Intégrer le Top 10 mondial d’ici 2030.

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page