France - Italie : les bleues défaites mais affichent leur cœur sur le terrain
- La rédaction
- 12 févr.
- 3 min de lecture
Dans un match amical pour préparer le Tour Élite de la Coupe du Monde de Futsal 2025, l’équipe de France féminine de futsal a livré une bataille acharnée contre l’Italie, pour s’incliner 0-2. Ce revers, bien que douloureux au tableau de score, illustre une performance pleine de caractère et d’efforts, et révèle des signes prometteurs pour l’avenir des Bleues. Dans cet article, nous vous proposons de revenir sur les faits marquants de cette rencontre, d’analyser les éléments clés du match et d’ouvrir des axes de réflexion sur le développement du futsal en France et dans le monde.

Le contexte du match : une préparation cruciale
Ce mardi 11 février 2025, à 22h15, à la salle Lionel-Terray de Saint-Brice-sous-Forêt (Val-d'Oise), devant près de 500 spectateurs passionnés, l’équipe de France féminine de futsal affrontait l’Italie dans le cadre d’un match amical. Cette rencontre faisait partie d’une série de préparations intensives en vue du Tour Élite de la Coupe du Monde de Futsal 2025, qui se déroulera à Besançon en mars prochain. Dans un contexte international où l’Italie est classée huitième au classement FIFA, les Bleues avaient tout à prouver sur le plan tactique et physique.
Le match, qui s’inscrivait dans une stratégie globale de préparation, était la deuxième rencontre contre les Transalpines, à suivre d’un second affrontement mercredi dans la même salle. Ce format de "double confrontation" offre l’opportunité de mesurer les ajustements réalisés par les équipes après une première expérience de jeu. Pour la France, il s’agissait de tester la cohésion d’équipe, l’efficacité des schémas tactiques et surtout la capacité à se relever après un revers.
Le déroulement du match : les faits marquants
Dès le coup d’envoi, les deux équipes se sont livrées à une lutte acharnée sur le plan physique et technique. La rencontre s’est distinguée par une forte intensité imposée par les Italiennes.
La première mi-temps : l’ouverture du score
Au cours des premières minutes, le jeu s’est articulé autour de duels intenses. Les gardiennes, véritables remparts de chaque camp, ont brillé par leur agilité. Mélodie Carré, gardienne de l’équipe de France, a réalisé plusieurs arrêts décisifs, neutralisant ainsi les attaques italiennes menées par Nicoletta Mansueto et Sara Boutimah. Notamment, Ana Carolina Sestari, la gardienne italienne, a elle aussi démontré son savoir-faire en effectuant un arrêt spectaculaire sur un tir en lucarne de la capitaine Alexandra Atamaniuk.
L’ouverture du score est intervenue peu avant la mi-temps. Un coup franc italien, repoussé sur la ligne par la défense française, a généré un cafouillage dans la zone, permettant à Sara Boutimah d’exploiter l’occasion pour pousser le ballon dans un but vide (0-1, 18e minute). Ce moment de déclic a mis en exergue l’importance de la concentration défensive et de la réactivité en situation de pression.
La seconde mi-temps : la tentative de réponse et le doublé Italien
À la reprise, l’équipe de France n’a pas tardé à réagir. Alexandra Atamaniuk, capitaine et figure emblématique du collectif, a mené l’attaque en provoquant deux occasions rapprochées. En moins d’une minute, ses deux tirs cadrés ont mis la pression sur la gardienne italienne, bien que ces efforts aient été repoussés. Ces tentatives témoignent de la volonté des Bleues de revenir au score et d’affirmer leur domination sur le terrain, malgré un déficit déjà inscrit.
Cependant, la défense italienne a su contrer ces initiatives. Une incompréhension lors d’une touche a permis à Nicoletta Mansueto de doubler la mise dans un but vide, scellant le score à 0-2 (25e minute). La défense adverse, solide et méthodique, a ainsi assuré son avantage, malgré les efforts répétés des Bleues pour réduire l’écart. Audrey Delorme s’est également rapprochée du but à plusieurs reprises, mais la rigueur défensive italienne, qui a maintenu une organisation sans faille, a empêché toute égalisation. Même une tête puissante de la capitaine Atamaniuk s’est heurtée à la barre, ajoutant à l’intensité dramatique de la rencontre.
Les phases de powerplay en fin de match n’ont pas permis aux Françaises de trouver le chemin des filets, malgré des attaques répétées qui auraient pu, selon certains indicateurs, faire pencher la balance en leur faveur.
Revoir le match ici:
La Rigueur Défensive et l’Organisation Collective
L’un des aspects les plus remarquables du match a été la cohésion défensive des Bleues.
Les réactions du sélectionneur et les enseignements à retenir
Pierre-Étienne Demillier, le sélectionneur des Bleues, a exprimé sa frustration après le match, mais également son optimisme pour l’avenir. Il a souligné que, malgré la défaite, certains indicateurs étaient au vert et que la séquence de domination en deuxième mi-temps était particulièrement encourageante. « En deuxième mi-temps, les filles ont fait preuve d'une immense générosité dans l’effort, et nous avons eu une séquence de cinq minutes où les Italiennes peinaient à sortir de leur camp », a-t-il déclaré. Ces propos témoignent de la volonté de l’équipe de se remettre en question et de progresser malgré l’adversité.
Yorumlar